Ah la procrastination !
Grand sujet pour les entrepreneurs !
Tantôt révélatrice d’un besoin de réflexion, tantôt révélatrice d’un problème plus profond, elle ne devrait pas être prise à la légère.
Et surtout elle n’est pas immuable.
Tu peux en “guérir”, même si elle n’est pas une maladie non plus.
Surtout tu as besoin d’en sortir pour mener à bien tes projets et développer ton business.
Qu’est ce que la procrastination ?
On présente en général la procrastination comme une tendance à remettre au lendemain (ou plus tard) ce qu’on peut faire le jour même.
On repousse, on ajourne. On ne veut pas se mettre à faire ce qu’on est censé.e faire.
Exemple : Procrastiner pour faire sa déclaration d’impôts.
Exemple 2 : Procrastiner pour faire ce rapport d’audit qu’on a promis à son client et qu’on n’a pas envie de faire.
Exemple 3 : Procrastiner pour commencer le gros chantier de refonte du maillage interne sur son site (refaire les liens internes sur son site).
La procrastination peut prendre plusieurs visages, s’inscrire dans des logiques très différentes. Pour autant, le résultat reste le même :
Ce qui peut être fait / commencé le jour même est repoussé à plus tard (sans date définie, juste plus tard).
Résultat des courses : Le sujet n’avance pas, s’enlise. Tu perds du temps. Cela te crée une charge mentale ainsi qu’un stress non nécessaires.
Tu t’angoisses et tu perds confiance en toi.
Alors oui dans le meilleur des mondes, il ne faudrait pas procrastiner, mais bien sûr la réalité est légèrement plus complexe que ça.
Attention de ne pas confondre procrastination avec paresse, ou flemmardise.
Et l’inverse de la procrastination est la précrastination (le fait de vouloir tout faire dans l’instant présent, ce qui n’est pas mieux non plus évidemment).
Quelles sont les causes de la procrastination ? Et que signifient-elles de nos comportements ?
Le sujet ayant été traité 1000 fois sur internet, j’irai brièvement dessus :
On parle souvent d’un manque de confiance en soi, un manque d’estime de soi.
On imagine aussi un syndrome de l’imposteur bien installé. Ainsi qu’une peur de l’échec ou de la réussite.
On parle aussi dans certains cas d’un réel manque de compétence face à la réalisation d’une tâche, ou d’une incapacité à se projeter dans la réalisation de ladite tâche.
La peur du jugement face à un éventuel échec.
La tendance au perfectionnisme peut conduire également à la procrastination.
Dans tous ces cas, on note une tendance générale à une insécurité émotionnelle. (Sais tu gérer tes émotions).
Le sujet qui vit l’épisode de procrastination n’est pas bien, pas bien dans sa peau : il se crée son propre cercle vicieux pour s’auto convaincre de son incompétence et donc il se dévalorise et perd confiance en lui puisqu’il rend réelle la situation.
La procrastination montre donc de possibles failles de confiance, ainsi qu’un possible non alignement entre la tâche à réaliser et les valeurs profondes de la personne. (Sais tu identifier tes valeurs profondes).
Comment en “guérir” ?
Il n’y a pas de médicament pour “guérir” de la procrastination, car celle-ci n’est juste pas une maladie.
En revanche de bonnes pratiques sont applicables pour freiner la tendance à la procrastination.
Par exemple :
Découper la tâche à réaliser en plusieurs mini tâches de manière à avancer par itération.
Fixer des deadlines courtes pour se forcer à clore le sujet.
Fêter l’atteinte des objectifs pour se remettre en confiance et alimenter l’estime de soi.
Se bloquer des temps limités pour réaliser la tâche : Pas de distraction pendant 55 minutes pour faire ce qu’il reste à faire.
Fixer des objectifs réalistes, réalisables, atteignables.
Commencer par le plus dur ou le plus facile selon ce avec quoi on est le plus à l’aise.
S’y mettre tôt le matin ou le moment de la journée où on est le plus à même de réaliser la tâche.
Comment je gère ma procrastination
Je suis humain, j’ai donc moi aussi mes coups de mou, mes baisses de motivation et d’envie.
Comme je sais les identifier (je m’écoute, j’écoute mes ressentis, ce que mon corps me dit), je mets les actions en place.
Par exemple : Si je ne sens pas l’énergie pour faire ce que j’avais prévu, je réoriente sur une autre action, ce qui me permet de ne pas perdre de temps et de nourrir ma confiance en moi car je me prouve que je peux agir.
Autre exemple : Si une tâche me parait trop importante, je la découpe en plusieurs morceaux et je me fixe une deadline pour finir.
La deadline est un super outil pour te pousser à agir et te servir de motivation.
Autre exemple : Si je n’arrive pas à me mettre à faire quelque chose que je dois faire : je remets en route la matrice d’Eisenhower et je mesure son niveau d’urgence et d’importance. Si il s’agit de quelque chose de pas important, elle partira aux oubliettes.
Si je sais que c’est important et / ou urgent je me fixe une deadline. Et je me répète à chaque fois “gère cette situation avant qu’elle ne t’explose en pleine figure”.
Généralement la peur que ça me saute à la figure me motive suffisamment pour que je passe à l’action.
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