Comment surmonter le syndrome de l’imposteur ?
Voici ci-dessous quelques astuces pour sortir de ton syndrome. Pratique les en pleine conscience, c’est à dire sois complètement investi.e et dans le temps présent.
>> Accepte et prends conscience du fait que tu souffres du syndrome de l’imposteur.
Ce n’est pas une maladie, ni un drame. Et surtout ce n’est pas éternel si tu décides d’y mettre fin.
>> Accepte-toi tels que tu es.
Come as you are, comme dirait le slogan de Mc Donald’s ou la chanson de Nirvana. Ne cherche pas à être ce qu’on attend de toi.
>> Dis stop aux pensées négatives.
Regarde le chemin que tu as accompli, tout ce que tu as fait, fête chaque petite victoire. Ce sont les tiennes, celles de personne d’autre.
>> Fais de tes axes de progression des objectifs.
Fixe toi des objectifs ce sur quoi tu progresses.
>> Célèbre tes victoires même les petites.
Prends le temps de noter chaque jour, chaque semaine tes petites victoires. Fête mes, célèbre les, sois en fier, sois fier de toi : ce que tu es, et ce que tu fais. Parle toi gentiment. Avec bienveillance mais sans complaisance. Reconnais ce que tu as fait de bien.
Mets en place des petits rituels à faire tous les jours.
Tels que : Te répéter tes qualités et forces. Relativise tes défauts, ils peuvent devenir un atout. Finis la journée par un bilan des points positifs de la journée. L’objectif est de finir sur une note positive.
>> N’attend pas demain pour surmonter ton syndrome de l’imposteur.
Ta “guérison” commence dès maintenant. Ne repousse pas à demain. Fixe toi de petits objectifs chaque jour. Commence petit pour te mettre en confiance petit à petit. Tu es le maitre/ maitresse de ta progression.
>> Capitalise sur tes qualités.
A l’inverse accepte tes défauts et autres imperfections et travaille dessus.
>> Si tu peux, parle autour de toi de ce syndrome de l’imposteur pour t’en libérer et prendre de la distance avec le problème.
Choisis des oreilles bienveillantes qui sauront relativiser tes angoisses.
>> Ecoute ce que disent les autres à propos de toi et pose un regard bienveillant sur toi-même.
Sois ton meilleur.e ami.e. Tu ne peux pas avoir que des défauts, tu as forcément des qualités. Et encore une fois, chacun a son prisme. Tes qualités peuvent paraitre des défauts aux autres et inversement.
>> N’oublie pas que l’avis des autres leur appartient. C’est leur réalité, pas la tienne.
Tiens toi à ce que tu penses, c’est le plus important pour rester focus sur l’essentiel. Ainsi tu peux dédramatiser et accepter une bonne fois pour toute que la perfection n’existe pas et que sa quête est vaine.
>> Capitalise sur toi même pour grandir.
Identifie les axes permettant de t’améliorer.
>> Challenge toi.
Lance toi de nouveaux défis (car rien ne vaut mieux que l’action).
>> Identifie tes propres pensées limitantes et d’auto sabotage.
Il s’agit ici de remettre en question les pensées négatives qui te submergent.
A titres d’exemples : Au pire, si je me plante, qu’est ce qui va m’arriver ? Est-ce grave si je n’ai pas toutes les compétences requises ? Dans ce cas, forme toi pour acquérir de nouvelles compétences / connaissances. Et n’oublie pas que rien ne vaut mieux que l’action. C’est ta meilleure stratégie pour lutter contre le syndrome de l’imposteur.
Ces exercices à pratiquer au quotidien requièrent de la rigueur, de la volonté, du temps, pourtant ils sont nécessaires à votre “guérison”. C’est une manière, à mon sens, de faire la paix avec soi-même, de retrouver de l’harmonie, bref vous capitalisez sur vous-même.
Puisqu’il est subjectif, le syndrome est lié au vécu, aux valeurs, à la culture de la personne et de l’entreprise à laquelle il est rattaché.
Tu peux aussi te faire aider / accompagner avec un suivi psychologique.
Les symptômes de ton syndrome de l’imposteur
A noter que les points listés ci-dessous sont liés directement ou indirectement à ta confiance en toi / estime de toi.
>> Tu te dévalorises en permanence, la plupart du temps de manière injustifiée : tu vois le verre à moitié vide, plutôt qu’à moitié plein.
>> Tu es dur.e avec vous même et ne te pardonnes aucune erreur.
>> Tu perds ton temps à te comparer aux autres (collègues, concurrents, partenaires, etc).
>> Ton succès est surtout dû à des circonstances externes, mais pas à tes compétences.
>> Tu ne te sens pas légitime face aux compliments qu’on te fait au sujet de ta réussite : tu ne les acceptes pas.
>> Tu ne te sens pas à la hauteur, ou as peur de ne pas l’être sur des actions ou des projets que tu as réussi précédemment (au contraire sers toi de tes expériences passées).
>>Tu n’acceptes pas les critiques constructives.
>> Tu cherches à éviter les situations où on pourrait juger tes connaissances, vos compétences et connaissance.
>> Tu as besoin de te montrer irréprochable et pousses la perfection jusqu’au bout (pour éviter tout imprévu).
>> Tu évites de te mettre en avant, alors que tu aurais tant à gagner à le faire.
>> Tu fais plus que ce qu’on te demande.
>> Tu souffres d’un niveau d’anxiété (très) élevé.
>> Tu procrastines.
>> Tu banalises tes mérites.
>> Tu peux aussi chercher à t’auto-saboter.
>> Ton syndrome de l’imposteur peut provenir de tes origines socio-économiques, socio-culturelles. Tu peux te sentir en infériorité. Ex : Tu viens d’une famille d’ouvriers et tu rentres dans une grande société londonienne d’analyse financière. Le gap est immense et peut créer une sorte d’angoisse et de sentiment d’infériorité.
Qu’est ce que le syndrome de l’imposteur ?
Futura Sciences défini ce syndrome comme “La sensation de tromper son entourage. Le sujet concerné estime par conséquent que, s’il réussit, ce n’est jamais grâce à ses propres qualités, mais par chance, par malentendu ou par hasard.”
Ce syndrome de l’imposteur s’avère plutôt répandu, assez commun même. A différentes intensités selon les individus. A priori les femmes seraient plus touchées que les hommes.
Les risques psychosociaux
Le syndrome est l’illustration d’un manque de confiance en soi, de faible estime de soi, de manque d’assurance, et d’insécurité affective, de complexe d’infériorité et d’un sentiment d’illégitimité pouvant conduire à l’inaction et la procrastination, à douter de ses capacités, à la dévalorisation de soi, la dépression, l’épuisement professionnel puis au burn-out. Bref, tout ceci crée le cercle vicieux du syndrome de l’imposteur qui se nourrit de l’intérieur.
Dans les cas avancés, il faut envisager d’aller en psychothérapie.
L’objectif de ce type d’accompagnement : Atteindre une bonne connaissance de soi, reprendre confiance en soi, retrouver un confort affectif, oser sortir de sa zone de confort et surmonter sa timidité afin de ne plus souffrir du regard des autres.
Quand le syndrome de l’imposteur est avéré
Il est possible que le syndrome que tu vis est réel.
Par exemple : Tu as survendu tes compétences.
Résultat : Tu n’es pas légitime, et n’es pas compétent comme on peut attendre de toi. Et là oui l’imposture est réelle.
Solution : Sois honnête et transparent sur tes compétences réelles.
Solution 2 : Forme toi, apprends. Pratique.
Solution 3 : Apprends de ton erreur, fais le points sur ce que tu veux réellement et agis en conséquence. Peut-être que ce syndrome est le révélateur d’un besoin / d’une envie non assouvie.
Que ressent une personne victime du syndrome de l’imposteur ?
>> A un poste en entreprise ?
>> En tant que leader dans une réunion ?
>> Dans un groupe de personnes / groupe de travail ?
>> Dans une soirée ?
>> Tu n’aurais pas (assez de) les compétences / connaissances requises et nécessaires.
>> Tu serais trop jeune / trop vieux.
>> Tu n’aurais pas fait (assez) tes preuves.
>> …
Tu noteras que j’ai utilisé le conditionnel. Puisque ce ne sont que des perceptions. Et qu’elles te sont propres, donc personnelles.
Dans ce moment là, tu penses :
>> “Je ne suis crédible qu’en étant parfait et irréprochable dans tout ce que je fais.”
>> “C’est la seule manière que j’ai trouvé pour être crédible et valorisé.”
>> “Je n’ai pas le droit de me tromper et / ou d’échouer.”
>> “Si je tombe dans cette situation, je serai jugé et critiqué.”
>> …
De fait pour contrebalancer ce sentiment d’imposture, tu cherches à compenser par une sur-performance / sur-visibilité. Ou aussi ce qu’on appelle “over-delivery” : c’est à dire faire plus, beaucoup plus que ce qu’on te donne. Alors, cela peut partir d’une bonne intention, comme te montrer indispensable, mais si cette pratique s’avère systématique, elle est peut-être révélatrice d’un petit syndrome de l’imposteur.
Ressources complémentaires
Qu’est ce que l’intelligence émotionnelle ?
Qu’est ce que la réalisation de soi ?
Ne te compare pas aux concurrents
Sois bienveillant.e envers toi même
Construis et développe ton activité