Tu as beau avoir une motivation folle pour développer ton activité, parfois ça ne suffit pas pour la faire décoller.
Pourquoi ?
Parce que des éléments propres à toi et propres à la définition de ton activité t’empêchent ou ne te permettent pas d’atteindre les objectifs que tu t’es fixés.
Éléments de réponse !
Que signifie réussir ?
Tu t’en doutes, la réussite et les critères de réussite sont très personnels et subjectifs selon l’individu.
Chacun met son curseur de réussite selon ses valeurs, ses envies, ses croyances, ses convictions, et ses objectifs.
Pour certains, il s’agira de gagner x milliers d’euros de CA.
Pour d’autres, il s’agira de ne travailler qu’une heure par jour.
Et pour d’autres ce sera de travailler en famille.
Bref, tous les cas de figure sont possibles.
Dans cet article nous ne parlons pas d’objectifs chiffrés mais des étapes qui permettent à l’individu de se projeter dans sa propre réussite.
Éléments de réponses sur ce qui peut t’empêcher de réussir et de cheminer
Points de blocage qui t’appartiennent toi
>> Les pensées limitantes ou autres barrières mentales qui ne sont que le reflet du plafond de verre que tu t’es toi-même défini avec le temps, selon tes projections et ton histoire. Exemple : je ne suis pas capable, je n’y arriverai pas, c’est trop difficile.
>> Sauf que l’autre à côté, lui, il y arrive. Et pourtant il n’est pas plus intelligent ou compétent que toi. Il y arrive parce qu’il se pose moins de questions que toi, ou en tout cas ne subit pas ton plafond de verre.
>> Tu manques de confiance en toi et d’estime de toi.
>> Tu procrastines.
>> Le syndrome de l’imposteur et la peur du regard des autres, la peur du jugement. En lien direct avec le manque de confiance en toi.
>> Tu te compares. Arrête ! Ce que tu vois des autres n’est que l’image extérieure qu’ils veulent bien te montrer mais n’est que rarement la réalité.
>> Ton rapport à la peur de réussir ou à la peur d’échouer (voir même le rapport à l’échec et à la réussite).
>> Ne pas t’autoriser à te tromper et mettre la barre trop haute.
>> Ne pas t’autoriser à lâcher prise sur l’injonction sociale de la réussite “il faut réussir”. Si tu n’as pas réussi, tu as forcément échoué.
>> Ne pas t’autoriser à être bienveillant envers toi-même.
>> Ne pas savoir gérer les coups de mou, les coups de moins bien. Ils sont une réalité. Accepte les. Fais une pause.
>> Ne pas savoir capitaliser sur tes forces. Et à l’inverse travailler sur tes faiblesses.
>> Tu ne sais pas gérer tes émotions.
Points de blocage qui concernent la construction / articulation de ton activité
>> Ne pas avoir d’idée claire sur ce qu’est ta raison d’être, et ainsi devoir avancer à tâtons, sans ligne directrice, comme un navire sans destination.
>> Ne pas avoir d’idée de business suffisamment impactante.
>> Ne pas avoir la conviction d’apporter quelque chose de valeur à l’utilisateur.
>> Ne pas proposer une offre un service qui ait un vrai intérêt, un vrai impact pour l’utilisateur.
>> Ne pas toucher les “bons” utilisateurs cibles >> Ceux qui ont besoin de tes services.
>> Ne pas prendre le temps de tester ton produit / service.
>> Ne pas avoir pris le temps de regarder ce que faisaient tes concurrents (ne pas avoir choisi un axe de positionnement fort et un ou plusieurs axes de différenciation qui te permettent de te démarquer des concurrents).
Ne parler à personne de ton projet
>> … De peur de te le faire piquer. Au contraire il ne faut ne pas avoir peur d’en parler : pour avoir des retours d’expérience, des idées, des encouragements, pour être mis en relation avec des personnes qui pourraient t’aider.
Todo : Parler de ton projet à ton entourage (celui qui pourra le plus t’aider. Attention aux mauvais conseils des personnes inaptes à t’aider dans le bon sens).
Penser que tu peux avancer seul et ne pas déléguer
>> … Sans coach, ni mentor, ni accompagnement. Non, oublie ça. Au moment venu tu seras très content de pouvoir t’appuyer sur une personne qui est déjà passée par cette étape là précédemment et qui t’apportera de bons conseils. Ne t’isole pas. Inversement, ne t’associe pas aux “mauvaises” personnes : celles qui ne sont pas là pour t’aider mais s’enrichir sur ton dos.
>> Ne pas déléguer. Risquer de ne pas te concentrer sur l’essentiel. Concentre toi ce sur quoi tu apportes le plus de valeur. Le reste, délègue le progressivement pour te concentrer sur l’essentiel.
Todo : Prends le temps de recueillir des avis extérieurs, ils ne seront pas tous bons à prendre, mais certains t’amèneront à changer de perspective. Et peut-être à voir le besoin de créer des partenariats.
Sous-estimer les questions légales, juridiques et comptables et la gestion administrative en générale
>> Négliger ou ne pas prendre en compte les aides financières à la création d’entreprise (ACRE, ARE, NACRE). Pourtant cela te serait bien utile.
>> Ne pas passer de temps à réfléchir au statut juridique de ton entreprise. Selon le développement que tu prévoies, un mauvais choix de statut peut s’avérer très contraignant.
Todo : Le plus simplifié est le statut micro-entreprise. Intéressant au lancement après tu pourras changer.
>> Sous-estimer l’intérêt de suivre ta comptabilité. Bref, connaitre l’état de ta trésorerie, savoir si tu es capable d’investir dans de la formation, ou de l’accompagnement (du coaching par exemple).
Todo : Crée toi un compte bancaire dédié à ton activité pro. Passe par un outil en ligne (genre Henrri) pour générer tes factures et devis.
Oublier les questions fondamentales de ton marketing
>>Ne pas te spécialiser, rester généraliste en pensant à tort attirer plus de prospects (le problème ici est de cibler tout le monde et personne à la fois). C’est tout l’inverse qui se produit. Si tu as des rhumatismes tu iras chez le rhumatologue, pas chez le généraliste.
>> Ne pas peaufiner ta vision entrepreneuriale et la mission qui en découle.
Todo Focus sur ce qui compte vraiment : résoudre la problématique du client cible.
>> Ne pas faire d’étude de marché (ou de manière trop légère). Oui l’étude de marché est plus que nécessaire pour avancer dans la bonne direction (en terme de différenciation, de positionnement, de connaissance des concurrents).
Todo Prendre le temps de bien regarder ce que propose la concurrence.
>> Oublier ou ne pas prendre le temps de concevoir la stratégie de communication et ton marketing digital.
Todo : Réfléchir en amont à la manière dont tu veux construire ton marketing et ta communication, quel est ton message ? Que veux tu dire ?
>> Ne pas investir dans ton SEO.
Todo : Construis ton SEO aux petits oignons, avec un bon maillage interne, et une stratégie de contenus qui répondra aux intentions utilisateurs avec les bons mots clés.
Définir des objectifs commerciaux trop ambitieux et ne pas construire une politique commerciale solide
>> Être dans une démarche de vente agressive. Non tu n’as pas besoin de faire ça. Accepte ton rôle de vendeur. Focalise ton discours sur l’apport d’une réponse pertinente à un problème réel.
>> Commencer à écouter les vendeurs de rêves sur Internet qui vendent LA solution ultime pour trouver 40 clients en 3h (euh non, si ça existait ça se saurait). Et vouloir faire comme eux.
Se jeter à fond dans ta boite, vouloir aller trop vite et oublier de réfléchir et t’oublier toi, mettre de côté ton énergie et ta santé et ta vie de famille
>> Vouloir aller trop vite. Ne pas apprendre de tes erreurs.
>> Ne pas faire de pause, bosser partout, tout le temps comme un fou jusqu’à épuisement / burn-out, alors qu’il faut te poser pour réfléchir, prendre le temps de te poser les bonnes questions. Bref, ne pas t’auto-discipliner.
>> Ne pas comprendre assez tôt que le chemin est long, semé d’embûches, et que c’est un véritable marathon qui ne s’arrête… jamais.
Todo : T‘investir dans ton activité, évidemment c’est bien et nécessaire. Pour autant, il est crucial de faire des pauses, lever la tête du guidon, prendre du recul. Pourquoi ? Pour t’oxygéner, donner un nouveau souffle à ton activité, éviter le burn out. Je pense être bien placé pour te dire à quel point ce point est important. Ce ne sera pas une “perte de temps”, loin de là.
>> Te tromper dans les priorités et passer trop de temps sur des actions avec trop peu d’impact.
>> Ne pas avoir le bon mindset. Aujourd’hui, je sais qu’il faut croire en ton offre, croire en ce que tu es capable d’offrir à tes utilisateurs, ne pas abandonner, capitaliser sur tes forces, te concentrer sur l’essentiel, et sur ta vision.
>> Abandonner. Non il faut tenir, coute que coute. La lumière est au bout du tunnel.
Todo : Ce point rejoint le précédent. L’état d’esprit se travaille au quotidien. Il faut être bien avec toi pour être bien dans ton activité. Pour cela il faut savoir t’écouter et lever le pied si besoin. Douter fait partie de la vie entrepreneuriale. Si tu sens que tu doutes trop, arrête toi, fais le point, et regarde là où tu n’es pas aligné.e, si tu ne le fais pas, personne ne le fera pour toi.
>> Oublier de relativiser les échecs mais aussi les réussites : toujours rester humble : “le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte”.
>> Oublier l’humilité, ou inversement en avoir trop.
Ne pas capitaliser sur toi
>>Ne pas capitaliser sur toi-même : en terme de développement personnel, pour devenir une meilleure version de toi-même, en terme de brand content, tu vends tes services / produits, mais tu vends surtout ce que tu es, tes valeurs, tes qualités, ton humanité. Ne l’oublie pas.
>> Ne pas te former. Ou inversement, attendre d’être hyper formé, hyper performant, hyper compétent, hyper à l’aise, hyper en confiance pour te lancer.
>> Procrastiner, et oublier que l’action c’est maintenant.
Sous-estimer les retours et besoins de tes clients
>> Ne pas assez chouchouter tes clients.
>> Ne pas prendre (assez) compte des retours de tes clients (positifs ou négatifs).
Todo : Te rappeler en toute circonstance que le client est ROI, et que fidéliser un client satisfait s’avère bien moins onéreux qu’acquérir un nouveau.
Bonnes pratiques
>> Une bonne dose de confiance en toi et d’estime de toi, l’envie profonde de te réaliser et de t’accomplir.
>> Il convient de garder en tête que les points de blocage sont dans la tête. Il s’agit donc d’une question de perspective. Cela peut changer en acceptant de travailler sur toi, mettre en lumière les points de blocage afin de mieux les éliminer.
>> Une chose qu’on n’apprend pas suffisamment (selon moi en tout cas) au moment du lancement d’une activité, c’est que avant de penser à une offre il faut déjà avoir une idée claire de ta vision, de ta mission, du message que tu souhaites partager, et de ta raison d’être.
Car en le sachant, tu peux plus facilement communiquer dessus. Et ainsi inspirer les prospects et clients qui te suivent.
>> La valeur d’un produit se mesure à la qualité de l’expérience vécue. Concentre toi à faire vivre une expérience positive.
>> Mets en place dès le départ les règles les plus efficaces en terme d’organisation, de productivité.
>> Avancer de manière itérative : Commencer petit, et à chaque étape validée, agrandir un peu plus le skateboard jusqu’à en faire la Porsche que tu souhaites.
>> Te focaliser sur la valeur apportée à l’utilisateur et la qualité de la réponse apportée à ses problématiques. Toujours avoir en tête la valeur perçue par l’utilisateur, celle-là même qui justifiera ou non le prix de ton produit / service.
>> Construire ton site petit à petit et accepter l’idée que celui-ci soit en constante évolution : les pages business, les articles, page à propos, page contact, parcours utilisateur, arborescence selon les objectifs business.
>> Faire tester ton produit ou service à un groupe d’utilisateur test.
>> Travailler assez tôt sur l’acquisition de visibilité en développant les contenus éditoriaux visant à apporter une réponse aux problématiques de ton utilisateur cible.
>> Garder en tête que : “Les gens achètent tes services / produits, par rapport à ce que tu es”.
>> T‘entourer, demander conseil, montrer, tester.
>> Capitaliser sur tes forces (Ne perds pas d’énergie sur les sujets sur lesquels tu n’as pas de plus-value : sous-traites), et inversement continue de te former sur les sujets essentiels pour toi.
>> Comprendre que te former, c’est bien évidemment, mais que l’action c’est encore mieux (passer plus de temps à agir qu’à te former).
>> Prendre le temps de te reposer, de te vider la tête pour mieux attaque par la suite.
>> Apprendre de tes victoires, de tes échecs.
>> Ne pas te brader mais ne pas non plus afficher des prix exorbitants. Pense à tes prix selon la valeur apportée.
Ressources complémentaires
Dépasse tes pensées limitantes.
Les principes de l’effectuation.
Fais de tes valeurs une force.